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7 décembre 2014

Des écoliers à Kampala

On me montre comment on travaille

On se tasse dans la bonne humeur

Les jours se suivent, cavalent et se bousculent, se répètent et ne se ressemblent pas. Le hasard s'en mêle et voilà que la vie change tout à coup ou presque, pas du tout au tout mais presque presque.

Au mois de mai dernier, lors d'une séance de glisse sur la toile, je ne me souviens plus de ce que je cherchais, mais voilà qu'apparaît sous mes yeux ébahis l'annonce d'une exposition photo à Paris intitulée : « Les Écoliers de Kampala » !

Je me penche sur mon écran : je regarde de plus près. Et je constate que malheureusement l’exposition a fermé ses portes il y a un mois. Dommage pour tous ceux que j’y aurais envoyés !! Mais à y regarder d’encore plus près, j’apprends que Les Écoliers de Kampala est avant tout le nom d’une petite association créée en 2012 par deux jeunes Parisiens, Magali et Benoît, venus en Ouganda en 2010, touchés au point de transformer leur vie et à ce jour toujours ultra-motivés !

Fripouille

Et ça donne ça : http://www.lesecoliersdekampala.org/

La maîtresse Joyce me raconte...

L’idée : aider à maintenir et à améliorer les conditions d’accueil dans des écoles de fortune les enfants des bidonvilles de Kampala qui n’ont même pas accès à l’école publique, faute de pouvoir acheter le minimum : les fournitures scolaires et l’uniforme. Bien sûr, pas tous les enfants ; bien sûr pas tous les bidonvilles. 21 écoles de fortune gérées bénévolement, 3 soutenues au jour le jour par Les Écoliers de Kampala (une centaine d’enfants), de diverses façons : des fournitures scolaires pour pouvoir écrire, des uniformes parce que c’est un symbole d’appartenance fort, des petits-déjeuners pour ne pas travailler le ventre vide, et même des serviettes hygiéniques distribuées aux jeunes filles pour limiter l’absentéisme. Et des sols, des murs, des toits de tôle, pour travailler même quand le soleil écrase les travailleurs, même quand il pleut à torrent à travers le bidonville. De modestes actions à l’impact grand comme la fierté des enfants d’apprendre à lire et compter.

Mais comment une association parisienne peut-elle intervenir au quotidien dans des écoles ougandaises ? Eh bien, grâce à une sœur jumelle, une autre association, ougandaise celle-là, créée par les collègues de la première heure, du premier voyage, de la première découverte.

Cette deuxième association c’est Andrew, Nelson, Julius, Drake et d’autres, c’est Africa Future Glory : http://websiteafg.wix.com/africa-future-glory.

Et moi dans tout ça ? Eh bien moi, c’est un mail en mai, à Benoît, le président des Écoliers de Kampala, c’est une belle rencontre à Paris autour d’un apéro en juillet, ce sont des rendez-vous en plein bidonville avec Drake en août puis en novembre avec Nelson et d’autres, c’est la visite de deux écoles, c'est un projet de fête de Noël pour les 100 enfants aidés, c’est une collecte auprès d’une partie de la communauté francophone pour financer cette fête, c’est enfin tout plein d’idées dans la tête pour aller apporter de petits moments de superflu, de distractions, de bonheur en somme, à ces petits et plus grands qui se serrent, se tiennent chaud sur les bancs de leur minuscule mais bien réelle « école de quartier ».

Tout petit mais déjà son uniforme !

Moi dans tout ça, ce sera aussi un témoignage au long cours sur ce blog et ailleurs, de ce qui a été fait, de ce qui va encore se faire, de ce qu’il faudrait faire, et de ce que VOUS pouvez faire !

Voilà ce qui me trotte dans la tête ces dernières semaines, en même temps que tout plein de petits et gros soucis à l’école française qui ont fait que j’ai préféré démissionner de mon bénévolat à la bibliothèque. Deux demi-journées hebdomadaires à remplir autrement, je sais déjà comment !

 

Heureux d'être là !

Je vous laisse avec quelques photos des prémices de cette aventure et vous invite à soutenir de chez vous près de chez vous, Magali et Benoît. Devenez membres, donnez, diffusez. Tous vos dons seront déductibles de vos impôts à hauteur de 66% et utilisés à 100% pour ces enfants pauvres mais plein de rêves et d'espoirs, comme tous les enfants. Je serai là pour en témoigner !

Les jours se suivent, cavalent et se bousculent, Noël sera bientôt là et nous serons bientôt en France… Belles fêtes de fin d’année à tous. À l’année prochaine sur ce blog !

Bisofi

La salle de classe des 20 plus grands...

La maîtresse entrant dans l'école à Kibuye

La maîtresse me fait visiter les habitations de ses élèves...

Maman célibataire qui accepte de scolariser son fils

Une autre école, en dur, à Mulago

Est-ce nécessaire de légender ?

 

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Commentaires
V
Sophie, J'ai suivi ton blog de temps en temps, ce que tu vis et réalises me paraît tellement extraordinaire par rapport à ma vie plus ou moins "routinière". Aujourd'hui je n'ai que ce biais pour t'apporter mon soutien. Maman m'a tenue informée pour Julien. Toutes mes condoléances. Quand tu auras besoin, une fois rentrée, rappelle toi que Reims et la région parisienne sont toutes proches. Toutes mes amitiés. Véro
N
Quel projet formidable ! Je te reconnais bien là :)<br /> <br /> Bravo, bisous et bonnes fêtes de fin d'année à tous
M
Rien de mieux que de montrer à nos enfants chanceux que l'école n'est pas accessible à tous...et que chaque petit geste, chaque petite main tendue, permet de faire de grandes choses...j'apprécie que cette association ne demande pas que des dons financiers et qu'elle permette à tous de donner ce qu'il peut comme il peut....je ferais attention de passer par ce blog "desecoliersdekampala" lors de recherche ou d'achats sur Amazon...Bisous à tous.
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